Exposition – Rétrospective “Michel Pierre Brunet”, du 26 novembre au 18 décembre 2022 – Ville de Clermont (Oise) – Site Officiel

Exposition – Rétrospective “Michel Pierre Brunet”, du 26 novembre au 18 décembre 2022

Exposition “Michel Pierre Brunet : rétrospective sur 50 ans de peinture”, du samedi 26 novembre au dimanche 18 décembre 2022, Espace Culturel Séraphine Louis.

  • Espace Culturel Séraphine Louis – 11 rue du Donjon, 60600 Clermont
  • Mercredis, samedis et dimanches / 14h-18h / Entrée libre

Biographie de l’artiste :

Né à Paris en décembre 1931, Michel Pierre Brunet sort diplômé de l’École Nationale des Arts Déco de Paris en 1954 et y poursuit sa formation jusqu’en 1961.

L’aventure de l’artiste commence il y a une soixantaine d’années, par la rencontre primordiale avec Marcel Gromaire dans son atelier, à l’école des arts décoratifs de Paris. Envoyé en Iran, il créé, à partir de 1963, les Arts Déco de Téhéran. Sa peinture s’enrichit de ses voyages dans tout le pays mais aussi en Afghanistan, au Pakistan, en Inde et au Népal. En 1968, son

contrat avec l’Iran se termine ; il rentre en France à Paris puis s’installe à Clermont de l’Oise où il vit et peint jusqu’en 2000. Il y côtoie Guidi, Pierre Lonchamp, Paul Ambille.

Sa peinture est influencée par Nicolas de Staël, Henri Matisse mais aussi par les peintres américains Willem de Kooning et Mark Rothko. Désormais installé à Paris, il continue de peindre ses sujets de prédilections. Il est également sculpteur.

Synopsis de l’exposition :

Cette rétrospective que la ville de Clermont consacre à Michel Pierre Brunet, ancien clermontois, entend présenter 50 ans (et même 60 !) de peinture.

Une 1ère exposition avait eu lieu en avril 2007 à Clermont.

C’est le mouvement qui domine la peinture de Michel Pierre Brunet, devenant sculpture et transformation de la matière.

La construction du tableau, l’usage virtuose des couleurs, la sûreté de la touche, la précision du geste : tout témoigne d’un solide métier.

Pour une large part, les œuvres exposées par Brunet relèvent d’un genre solidement établi – en l’occurrence le nu féminin. Ce fait ne doit pas induire en erreur : le motif n’est pas choisi pour son aspect pittoresque ou naturaliste, mais pour ses promesses picturales. La première chose qui frappe, c’est l’aspect sculptural des corps féminins représentés : manifestement, la peinture ici se veut au plus près de la sculpture.

Brunet traque ses sujets par des séries et des variations sur un même thème. Et cherche l’équilibre des espaces pleins et des espaces vides.

Le geste, l’apparence, le mouvement, la trace traduisent le dynamisme des formes.

Entre figurative et abstraite, sa peinture présente une conception architecturale de la figuration picturale.

La surface est divisée en grandes masses colorées, les formes sont sobres, proches parfois de l’abstraction.

Il prend ses distances par rapport à certains dogmes de l’art contemporain et affirme une liberté proclamée pour échapper à l’institution et faire en sorte que la peinture existe par elle-même.

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