Roger Martin Du Gard – Ville de Clermont (Oise) – Site Officiel

Roger Martin Du Gard

C’est dans cette « étroite bicoque – deux étages à deux fenêtres – coincée entre deux façades cossues » (extrait de ses « Souvenirs »), au 3 Place de l’Hôtel de ville, que Roger Martin du Gard, célèbre écrivain, romancier, dramaturge, nouvelliste, écrivit, entre 1920 et 1923, les quatre premiers volumes (sur les huit) des « Thibault ». Cette grande fresque romanesque, d’inspiration tolstoïenne, devenue l’une de ses œuvres phares, lui valut, en 1937, le prix Nobel de littérature.

Lors de ses congés scolaires, Roger venait à Clermont, berceau de sa famille maternelle, chez son arrière-grand-mère maternelle, Adèle Wimy, au N°1 de la rue Fernel. Ce lieu a tenu une place privilégiée dans ses souvenirs d’enfance, qu’il a d’ailleurs transposée dans ses œuvres : Noizemont-les-Vierges et Jean Barrois notamment.

C’est en venant retrouver en 1920 ses souvenirs d’enfance qu’il vit cette maison à vendre et qu’il l’acheta aussitôt, alors qu’il était en quête d’un endroit tranquille, non loin de Paris, pour écrire.

Martin-du-Gard accueillit à plusieurs reprises à Clermont ses amis de la « Nouvelle Revue Française », où ses livres étaient édités : Gaston Gallimard, André Gide, Georges Duhamel et Jean Schlumberger.


English

It was in this “narrow shack – two floors with two windows – wedged between two opulent facades” (extract from his “Memories”), at 3 Place de l’Hôtel de Ville, that Roger Martin du Gard, the famous writer, novelist, playwright and short story writer, wrote the first four volumes (of the eight) of “Thibault” between 1920 and 1923. This great romantic epic inspired by Tolstoy, became one of his became one of his masterpieces and earned him the Nobel Prize for Literature in 1937.

During his school holidays, Roger used to come to Clermont, the birthplace of his maternal family, to the home of his maternal great-grandmother, Adèle Wimy, at No. 1 rue Fernel. This house held a special place in his childhood memories, which feature in his works : Noizemont-les-Vierges and Jean Barrois in particular.

When he came to revisit his childhood memories in 1920 he saw this house for sale and immediately bought it, as he was looking for a quiet place not far from Paris in which  to write.