Exposition Jean-Marc Brunet, du samedi 29 janvier au dimanche 27 février 2022 – Ville de Clermont (Oise) – Site Officiel

Exposition Jean-Marc Brunet, du samedi 29 janvier au dimanche 27 février 2022

Découvrez l’exposition “Jean-Marc Brunet” du samedi 29 janvier au dimanche 27 février 2022, Espace Culturel Séraphine Louis.

Espace Culturel Séraphine Louis

  • 11 rue du Donjon, 60600 Clermont
  • Mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18h.

Le CME de Clermont à la rencontre de Jean-Marc Brunet

Mercredi 9 février, Le Conseil Municipal Enfants a pu rencontrer l’artiste Jean-Marc Brunet qui a expliqué son travail et fait visiter l’exposition.

Jean-Marc Brunet a expliqué l’importance des couleurs chaudes ou froides pour l’ambiance des peintures.

Le CME a réalisé des arbres à la manière de l’artiste. De nombreux conseils ont été données pour peindre avec de l’aquarelle.

Le CME vous invite à vous à découvrir cette exposition qui se tient jusqu’au dimanche 27 février.

Jean-Marc Brunet

www.jean-marc-brunet.com

L’œuvre de Jean-Marc Brunet est imprégnée par la nature proche ou lointaine (Afrique du Nord, Sénégal…) et concrétise un langage pictural influencé par la poésie, la musique et les émotions ressenties lors de ses nombreux voyages.

Jean Marc Brunet a réalisé de nombreux livres d’artistes et collaboré avec les poètes Michel Butor, Jean Orizet, Bernard Noël, Dominique Sampiero, Jean Marc Natel…

Dans ses œuvres (dessins, gravures, tableaux…), il rend hommage à Guillaume Apollinaire, Edgar Allan Poe ou Henri Michaux…

L’histoire de l’art depuis les origines (la grotte Chauvet) et les peintres de l’école de Paris (1900-1960) ont nourri son parcours mais il reste libre et se méfie des dogmes artistiques.
Il explore sans cesse de nouveaux territoires artistiques et de nouvelles techniques (peinture, gravure, dessin, sculpture…)

En musicien de la couleur, son œuvre s’inscrit dans la lignée de l’abstraction lyrique.

Parcours de l’artiste Jean-Marc BRUNET

1970

Naissance de Jean-Marc Brunet à Soissons, France.

1986-1992

Jean-Marc dessine très tôt. Expose ses paysages à l’aquarelle dès l’âge de seize ans et participe à la création de décors de théâtre et de fresques murales. En 1990, il s’installe à Paris et travaille rapidement dans différents ateliers d’artistes. Après l’étude des grands maîtres, la découverte des abstraits d’après-guerre impose l’évolution picturale du jeune peintre. Il participe activement à divers groupes informels et ses premiers salons parisiens encouragent son travail prolifique.

1993-1995

Il voyage régulièrement dans les pays du Maghreb, et à partir de 1993 il peint au côté d’Ousseynou Saar qui lui donnera aussi le goût de l’Afrique de l’Ouest et fait de longs séjours au Sénégal. En 1995 Gaston Diehl sélectionne deux grandes toiles pour le musée d’Art moderne de Nice. Il entre l’année suivante dans la galerie Carmen Folliasson à Paris et expose avec Jean Bazaine.

1996-1999

Il organise bon nombre d’expositions de groupe et rencontre Oswaldo Vigas avec qui il se lie d’amitié. S’installe avec son épouse Sophie dans le département de l’Aisne à Chassemy. Le thème Réservoir s’inscrit alors dans une recherche de la matière : collage, acrylique et technique mixte confirment une abstraction géométrique. De nombreuses toiles sur la musique lui permettent par la suite les rencontres et liens particuliers avec Khalil Chahine, Claude Nougaro, Aldo Romano, Charles Aznavour, Pierre Delanoë et Jacques Demarny. En 1998, une nouvelle suite intitulée Territoire le conduira à réaliser une fresque pour le ministère de la Culture andalou à Séville. L’année suivante, l’acquisition d’une presse taille-douce modifie le rythme de ses journées dans ses ateliers. Aussi, le dessin prend une place importante et contribue à l’apparition d’une nouvelle thématique : Les passeurs. Une étroite amitié se crée avec l’auteur Jean-Marc Natel qui soutiendra le travail du peintre.

2000-2003

Premiers livres-d’artistes, objets, gravures, monotypes et dessins avec les poètes et amis David Beaurain, Michel Butor, Charles Carrère, Jean-Marc Natel, Bernard Noël, Pierre Nicolas, Jean Orizet, André Schmitz et André Verdet. Naissance de sa fille Margo. Dix années de collaboration vont suivre avec le galeriste Jean-Max Estève, qui va permettre l’acquisition de gravures et boîtes objets dans de grandes collections, dont celle de Daniel Filipacchi.

2004-2009

Il poursuit ses dialogues avec les écrivains comme Jean Orizet pour lequel il réalise depuis 2001 les pages de couvertures, frontispices et gravures pour les éditions Le Cherche Midi, La Table Ronde, Jacques André ou Glyphe. Il exécute en 2004 une Suite sur Henri Michaux. Il côtoie régulièrement Jean Rustin et Albert Bitran avec qui il partage ses préoccupations picturales prémices d’une période intitulée Citadelles sur la thématique de l’effacement et confirmant une abstraction plus lyrique. En 2005 Jean-Marc travaille sur 49 papiers intitulés Loin des avalanches avec Fabrice Melquiot pour un projet de livre, séjourne l’année suivante chez son ami peintre Oswaldo Vigas à Caracas. Depuis 2003, Brunet participe à des expositions de groupe en Allemagne, Angleterre, Belgique, Irlande, République tchèque, Turquie, au Sénégal, au Venezuela et Hong Kong. « La forme devient espace », les références à la nature sont présentes en permanence dans le travail de Jean-Marc Brunet. Les voyages inspirent le peintre et Mes instants Sénégal

88 œuvres- seront exposés en 2008 à l’Institut français Léopold Sédar Senghor à Dakar et ses Variations lumineuses marocaines – 101 œuvresau musée de Tanger en 2009. Après la fermeture de la galerie Estève il entre à la galerie Chauvy à Paris où il expose en permanence. Début de sa collaboration avec le céramiste Hubert Dufour ; en cinq années ils réalisent ensemble 10 sculptures et 40 céramiques.

2010-2014

Expose à la galerie Ariel, grâce à Cécile Darmon. Les échanges d’alors avec Jean Pollack sont un apport important pour l’artiste, appuyé par le peintre Albert Bitran. Début de sa collaboration avec les marchands Cécile et Gérald Bueno, installés à Nîmes. Cette même année Jean-Marc Brunet est commissaire de la Biennale « Traces » dans l’Aisne. Depuis quelques années, il exécute plusieurs tableaux et dessins en hommage aux auteurs comme, Edgar Allan Poe, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Pierre Reverdy, Romain Rolland…

Réalisation d’un ensemble de huit toiles de 5 × 1,50 m et un triptyque de 3,45 × 4,16 m intitulé Envolée (collections privées) pour une rencontre avec le pianiste Vassilis Varvaresos et le poète Jean-Yves Clément à la collégiale de Braine. Toujours avec Jean-Yves Clément : édition d’un livre « Suite Lyrique », Le Passeur Éditeur qui fera l’objet d’une exposition à la galerie Chauvy.

2015-2018

Il travaille sur des projets de sculptures monumentales ou des décors. Avec plus de 300 livres d’artistes et objets, le dialogue se poursuit avec Bernard Noël, Michel Butor, Tita Reut, Yves Bonnefoy, Natanaële Chatelain, Jean-Clarence Lambert, Dominique Sampiero et Michel Ragon rencontré en 2016. Brunet approfondit le travail autour de la sculpture ; après les matières du bois et du plâtre, il se renouvelle avec le métal et la tôle soudée. Réalisation également avec Hubert Dufour de 80 céramiques. Rencontre et collaboration avec Fernando Arrabal pour l’édition de l’ouvrage « Assis » et Poète ? Aussi, il crée une collection de livres d’artiste, « Les cahiers utopiques », composés de gravures originales et de poèmes d’auteurs vivants. Après Fragments Éditions en 2003 et 2010, les Éditions d’art Somogy publient une troisième monographie des œuvres récentes de Jean-Marc Brunet, avant-propos de Bernard Noël. En 2018 il réalise une grande toile pour le « Prix Apollinaire », sous l’égide de Jean-Pierre Siméon, lecture de Catherine Frot et présentation de ses Éloges sur des poésies de Paul Éluard, Alfred Jarry et André Gide pour une signature et accrochage aux Deux Magots.

2019-2022

Le peintre réalise des livres d’artistes avec Jean-Loup Philippe, Éditions AB. Fernando Arrabal et Yves Namur aux Éditions Transignum. John Taylor et Jean-Clarence Lambert aux Éditions Arichi. Alain Freixe pour les Éditions AEncrages & Co et Les Cahiers du Museur. Dominique Sampiero pour les Éditions Icinullepart. Et Pierre Nicolas pour une coédition Instants Fugitifs & Bibliothèque-Musée Imguimbertine de Carpentras qui fera l’objet d’une exposition individuelle. Aussi, Brunet réalise plusieurs illustrations pour les Éditions Glyphe, les Éditions Tawbad, Tunis avec Gérard Le Gouic, les Éditions L’herbe qui tremble avec Béatrice Marchal. Il participe à un ouvrage collectif Personne d’autre – A Bernard Noël, pour les Éditions L’Amourier. Participation au programme culturel du MIT Boston et Havard’s Cultural Center et prolonge ses préoccupation autour du volume avec la réalisation de deux bronzes dans la fonderie d’art Paumelle. Il rencontre en 2021 Michel Bohbot où débute une collaboration prolifique et l’Éditions de sérigraphies. En 2022, le peintre enlumine dans deux recueils les poèmes de David Beaurain, Éditions AB et Françoise Py, Éditions Racine ; avec deux avant-propos des auteurs sur le travail récent de l’artiste. Françoise Py préface également l’ouvrage L’or et le phénix en poétique de Jean-Clarence Lambert & Jean- Marc Brunet aux Éditions El Viso. Et chez le même éditeur, parution en librairie d’une nouvelle monographie : préface, poèmes et entretien de Dominique Sampiero.

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