Exposition “Territoire”, samedi 1er juin au dimanche 21 juillet 2024 – Ville de Clermont (Oise) – Site Officiel

Exposition “Territoire”, samedi 1er juin au dimanche 21 juillet 2024

Exposition d’art contemporain “Territoire” du samedi 1er juin au dimanche 21 juillet 2024, espace culturel Séraphine Louis.

  • Espace Culturel Séraphine Louis – 11 rue du Donjon
  • Mercredi, samedi et dimanche de 14h à 18h

Œuvres des artistes exposés : Alexis Kruc, Atam Rasho, Ayako Sakuragi, Christophe Forget, Fabien Mazé, Julien Appert, Luc Pommet et Philippe Alliel.


Territoire :

Le concept de territoire est souvent utilisé comme un prisme à travers lequel les artistes explorent des questions complexes liées à l’identité, à l’histoire des lieux, à la culture, à la société et à l’environnement, en mettant en lumière les diverses manières dont les humains s’engagent avec les espaces physiques, naturels, sociaux, mentaux et politiques qui les entourent.

Au travers l’exposition, Paradigme propose une vision de Clermont et de ses environs par le biais du regard d’artistes du territoire ou ayant une attache forte avec la ville.

L’humain, l’histoire, l’urbanisme, l’architecture, seront les sujets abordés par les artistes invités.

Alexis KRUC alias BIGAL

Quelle prétention de croire qu’on n’est « parti de rien » Tel n’est pas le point de vue de Bigal qui puise dans son passé (et le nôtre) ses goûts et ses savoirs multiples.
Ainsi, fasciné par tout ce que l’homme façonne, il récupère dans les magazines et dans les déchets et rebuts humain tous les éléments graphiques, qui composent ses œuvres. Jusque-là plutôt familier du plat, du papier, il a initié un travail sur les volumes, les machines, les matériaux, les objets qui n’oubliaient pas d’être beaux aux frontières de l’artisanat et de l’industrie, s’offrent à notre regard sous un nouveau jour. Être borné par la matière, les formes, c’est là qu’il trouve sa liberté d’inspiration. La formation éclectique de Bigal, né à Creil et où il travaille, rend compte de sa singularité : études de sociologie, d’histoire de l’art, il est devenu tour à tour brocanteur, imprimeur, graphiste, enseignant d’arts appliqués. Ce qu’il est toujours. 

Atam RASHO

Né en 1985 à Senlis, Atam Rasho est d’abord étudiant en lycée agricole après l’obtention d’un baccalauréat Sciences et Technologies de l’Agronomie et de l’Environnement (STAE). Il commence le dessin à l’âge de 20 ans en suivant des cours du soir. Il intègre alors la classe préparatoire de l’Atelier de Sèvres à Paris puis rejoint l’Ecole des Métiers du Cinéma d’Animation d’Angoulême dont il sort diplômé en 2013.
Depuis il a réalisé 2 court-métrages d’animation, Voix des Soupirs sorti en 2019 et Jehanne sorti en 2021. Deux films inspirés de l’iconographie et de la sensibilité médiévale. Il collabore également pour différents studios d’animation avec des réalisateurs tel Serge Avédikian ou Amélie Harrault.
En parallèle de son travail d’animation, il dessine à la plume et à l’encre de Chine, des œuvres foisonnant de créatures et de détails, qu’il fait souvent interagir dans ses films.
Pour cette exposition, nous retrouverons un exemple de complémentarité entre images fixes et images animées, au travers d’œuvres inspirées de documents d’archives du pays clermontois.

Ayako SAKURAGI et Luc POMMET

Diplômés de l’école des Beaux-Arts de Paris en 2022, notre rencontre et nos formations ont eu lieu au sein des ateliers d’Hicham Berrada et de Dove Allouche pour Ayako, et dans celui de François Boisrond pour Luc.
collaboration à long terme au cours de laquelle nous nous sommes pleinement confrontés, sur le même support et par accumulation, à l’intention et aux gestes de l’autre.
La première pierre d’achoppement de nos deux pratiques est qu’elles ont toutes deux été intimement transformées par des expériences marquantes : le fracas immense qu’ont pu être les tremblements de terre et le tsunami de 2011 pour Ayako, et un vécu quasi mystique du retour à la forêt durant la pandémie de SARS-CoV-2 pour Luc. La seconde pierre de ce petit édifice a été notre rapport commun aux pratiques méditatives et contemplatives, plus particulièrement l’importance accordée au « pré-conceptuel » dans le bouddhisme zen.
Parmi toutes les formes du monde, et au-delà de la volonté évidente de faire écho au rôle qu’a joué le cyanotype dans l’histoire de la botanique, ce sont les feuilles, les brindilles et les reflets que nous avons voulus centraux.

Christophe FORGET

Vit et travaille dans les Côtes-d’Armor

Le thème de la nature m’a toujours fasciné, il y a quelques années j’avais commencé à peindre des forêts, des bois, avec cette idée constante de lumière, ce fût le premier jet. Quelques années plus tard après avoir abordé l’estampe et plus particulièrement le monotype, la figure anthropomorphique est devenue plus prépondérante. Des personnages en quête d’identité, témoins inconnus d’une époque révolue ou en devenir.
Dans mes recherches liées à la ville de Clermont, je suis tombé sur le donjon et la maison centrale qui lui est attachée ainsi que sur une prisonnière célèbre qui y a séjourné.

A partir de vieilles photos, j’ai reproduit – en utilisant la technique du monotype – la maison centrale et une partie du donjon.
Pour contraster avec cet ensemble de lignes droites et faire écho à l’histoire de ces lieux, j’ai réalisé quatre portraits : un de Louise Michel (figure de la Commune, militante anarchiste, symbole de l’émancipation des femmes) prisonnière au donjon et trois autres portraits de pupilles ayant séjourné dans ce qui fut, suite à la maison centrale, une école de préservation pour jeunes filles délinquantes…

Les portraits présentés sont des interprétations personnelles d’après photographies, l’idée est de capter une émotion au-delà de la ressemblance fidèle.

Fabien MAZE

Fabien Mazé est un artiste plasticien français né en 1985 dans les Hauts-de-France. Après avoir pratiqué le graffiti pendant une quinzaine d’années, les lettres qui ont toujours été au cœur de son art ont fini par s’effacer, laissant place à un style abstrait dans lequel il trouve une nouvelle forme de liberté. La démarche de l’artiste a été de déconstruire pour mieux reconstruire, aboutissant ainsi à ce nouvel univers.

Comme un musicien compose une symphonie en harmonisant différents instruments et notes, chaque ligne, chaque point, chaque couleur s’assemblent pour former une symphonie visuelle. Sa recherche constante d’équilibre est exprimée à travers les oppositions qui composent ses œuvres, telles que la fluidité et la structure, la lumière et l’obscurité, le mouvement et la stabilité.
Ses travaux ne se limitent pas pour autant à l’aspect esthétique, puisqu’à travers ses oeuvres, Fabien tend également à transmettre une philosophie idéaliste, dépassant les frontières de la simple représentation artistique en suggérant une vision utopique de la société dans laquelle chaque élément trouve sa place au sein d’un grand ensemble homogène.
La volonté de Fabien est de mettre à disposition un espace où l’imagination prend le dessus et où les soucis du quotidien peuvent être laissés de côté, une expérience permettant de s’évader de la réalité et de transcender les préoccupations matérielles. L’artiste présente ainsi une alternative à un monde imparfait, invitant à élargir nos horizons et à apprécier la beauté de l’inconnu.

Julien APPERT

est un artiste vidéo-plasticien clermontois qui vit et travaille dans les Hauts de France. Son travail s’articule principalement autour de la vidéo mais il développe de nombreuses pratiques telles que la musique, la création de lumières pour le spectacle vivant, la création de tableaux numérique, le VJing, le Mapping vidéo, le dessin et la peinture. Mais c’est au travers de performances audiovisuelles que Julien se produit le plus. A ses débuts, Julien est passionné de peinture, il pratique une peinture abstraite en ayant à l’esprit les travaux de Gerhard Richter, de Pierre Soulages et de Mark Rothko. Il trouve dans cette recherche les pistes de travail qui guideront ses productions jusqu’à aujourd’hui. Les couches de peinture deviennent couches vidéo, les pigments deviennent des pixels et les interventions du peintre se traduisent par des effets vidéo fait en direct lors de ses performances, la toile et le châssis deviennent projections vidéo aux surfaces et aux natures multiples. Les nouvelles technologies et les logiciels de mix vidéo vont lui permettre de rendre vivante cette abstraction qu’il affectionne particulièrement et retrouver ainsi en vidéo les principes de la peinture abstraite telle qu’il l’a découverte. Ses différentes collaborations avec d’autres artistes de la scène le mèneront sur bien des chemins, mais c’est vers l’abstraction et l’art vidéo que Julien tend à s’orienter encore et toujours.

Phillipe ALLIEL

Artiste plasticien né en 1962 à Senlis, j’habite le Clermontois. Mon travail pour cette exposition m’a permis de concevoir de nouvelles images à partir de photos prises cette année. Cette fusion entre l’observation et la réinvention artistique aussi bien au niveau des formes que des couleurs crée un univers où les paysages se transforment en réalité alternative, empreinte de mon imaginaire. Le territoire, les paysages se transforment en une aire de jeu colorée pour créer un nouveau langage visuel.
L’influence de mes récentes recherches sur l’abstraction géométrique ainsi que la découverte d’artistes tels que Georges Rousse, Auguste Herbin et Kazimir Malévitch ont laissé leur empreinte sur ma démarche artistique que vous retrouverez dans ces photos que je vous présente pour cette exposition.

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