Ciné et santé mentale : “12 jours” de Raymond Depardon, samedi 13 janvier 2018 – Ville de Clermont (Oise) – Site Officiel

Ciné et santé mentale : “12 jours” de Raymond Depardon, samedi 13 janvier 2018

Ciné et santé mentale : “12 jours” de Raymond Depardon, samedi 13 janvier 2018, 17h, Cinéma du Clermontois, salle Paul Lebrun.

France 2016 – Réalisation : Raymond Depardon – Date de sortie : 29 novembre 2017 – Durée : 1h27

Ce documentaire intense, à la croisée du judiciaire et du psychiatrique, est un bouleversant témoignage de la souffrance psychique qui interroge tout un chacun sur ses propres failles et limites. les fiches du cinéma

Raymond Depardon et Claudine Nougaret ont posé leur caméra dans un interstice du système médico-juridique ouvert par une loi de 2015 qui prévoit l’obligation qu’un juge évalue la conformité de la procédure de maintien en hôpital psychiatrique des personnes jugées mentalement inaptes à une libération, lorsque leur enfermement a vocation à dépasser douze jours. Critikat : Paroles contre paroles, par Axel Scoffier 28/11/2017 

La force du film de Depardon est de ne pas porter de jugement condescendant, ni envers les malades, ni envers les juges, et de présenter une vision objective des faits. Dans ce but, trois caméras ont été installées dans la salle d’audience : l’une pour le magistrat, l’autre pour le patient, et la troisième pour les plans généraux. L’égale distance ainsi obtenue, et la récurrence de plans fixes qui en résulte, donnent au film une objectivité et une sérénité bienvenues. Avoiralire.com par Gérard Crespo 

Les dialogues peuvent se révéler cocasses, émaillés de lapsus, de malentendus, d’incompréhension réciproque. Une forme de théâtre de l’absurde émerge alors, une autre logique de pensée, de langage. Ces patients détiendraient-ils une vérité, comme peut le laisser croire la citation de Michel Foucault placée en exergue du film, « De l’homme à l’homme vrai, le chemin passe par l’homme fou » ? Peut-être, mais c’est moins leur particularité que leur proximité avec nous qui rend leur abîme de souffrance si poignant. Télérama Par Jacques Morice –